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- edwe -
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{ par edwe
- le 28/07/2011 12:34:14 }
oui,... Le problème vient sans doute du fait que j'ai la sensation qu'il y a toujours moyen de mieux faire.... , d'autre part , c'est vrai que l'on peut recommencer maintes fois un arrangement et se dire au bout du compte ...ne serait-ce pas mieux comme ceci...ou comme celà ... celà relève sans doute, également, d'un manque de confiance en soi, en ses possibilités... Et un manque d'assurance : n'y aurait-il pas 2 octaves parallèles ici ou 1 quinte directe là ...ou encore une fausse relation ... à ce petit jeu, on peut passer des heures sur un arrangement.... Et se décourager . Ceci dit, la réponse postée par page-i , me semble être la plus pertinente en ce qui me concerne bien sûr . Merci - Compositeur .org - Forum des Compositeurs : Musique et Composition
- Xavier Thiry -
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{ par Xavier Thiry
- le 28/07/2011 13:29:26 }
En fait, en étant à peu près au clair sur ses intentions on finit toujours par savoir ce qui marche ou pas. Le piège c'est d'arranger pour arranger. A l'inverse si tu veux transmettre une émotion bien précise à l'auditeur + si tu te donnes une ou deux contraintes arbitraires pour rigoler ("allez sur ce morceau-là , jamais plus de 3 notes à la fois"), ça facilite pas mal le boulot, tout au moins c'est moins angoissant.
Enfin, c'est pas une règle éternelle, je profite juste de ta discussion pour énoncer mon sentiment du moment - Compositeur .org - Forum des Compositeurs : Musique et Composition
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Xavier Thiry le 28/07/2011 13:37:55, modifié 1 fois.
- eTim -
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{ par eTim
- le 28/07/2011 13:34:34 }
Pour ma part, j'ai étudié le classique au conservatoire et plus tard je me suis intéressé au jazz au finalement des artistes reprennent des musiques, souvent des standards, et y apportent un arrangement original qui rend le morceau assez différent de son original. Néanmoins, même dans cette mouvance de la musique, beaucoup se fixe des règles et utilisent une typologie de l'harmonie bien délimité (par exemple en refaisant une écriture avec des tritons, des gammes pentatoniques ou en se basant sur un mode grec différent du classique ionien...).
Pour certains auditeurs, même avec des règles précises, le rendu de ces arrangements peut sonner disons pas terrible voir inaudible. D'autres y verront du génie.
Il y a donc une différence entre l'utilisation de règles harmoniques et la perception générale qu'un auditeur peut avoir de la musique. La question est donc de savoir, avant même de décider d'utiliser une règle ou une autre, quel est le rendu, quelle est l'émotion ou impression souhaitée.
D'autre part, vouloir s'abstraire des règles classiques ne veut pas forcément dire pouvoir faire n'importe quoi. Pour ma part, j'essaye de ne pas rester dans des schémas trop rigides mais j'essaye d'apporter à l'harmonie des altérations pas toujours trop "triviales", en essayant de chercher un enrichissement de l'harmonie qui me donne quelque chose d'un peu plus singulier. Cet exercice est loin d'être facile et parfois même plus dur que de s'en tenir aux règles classiques parce qu'il devient alors très difficile de trouver quelque chose de cohérent qui soit à la fois original mais sans être dépourvu de sens (l'auditeur doit pouvoir suivre la musique sans être complètement perdu par des altérations inappropriées).
Donc voilà , c'est mon point de vue. Mais je rejoins complètement les posts précédents, l'étude de l'harmonie, c'est ce qui permet de s'en affranchir justement. J'irais plus loin en disant que l'étude de plusieurs courrant harmoniques seraient même nécessaire. - Compositeur .org - Forum des Compositeurs : Musique et Composition
- ClarManiac -
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{ par ClarManiac
- le 28/07/2011 15:25:03 }
Xavier Thiry a écrit :
En tous cas c'est ce que je ressens pour l'interprétation. Je travaille mes instruments d'un côté, avec des choses difficiles, mais quand je dois produire, je ne me donne à jouer que des choses que je maîtrise bien.
Ben oui voilà !!
Pour en revenir à l'étude du latin , c'est la même chose, ce n'est pas essentiel, c'est un plus.
Deux petits exemples
J'ai collaborer en septembre dernier avec un musicien autodidacte qui vient de la sphère jazzy en passant par des études de comédien et de metteur en scène. Il produit une musique très intéressante avec un univers vraiment passionnant. C'était la première fois que sa musique allait-être préparée, répétée par quelqu'un d'autre que lui. IL a donc du l'arrêter, faire des partitions et faire comprendre ce qu'il voulait, une première étape très difficile. En chantant ce qu'il avait composé, il a constaté que sa musique avait des faiblesses qu'il corrigeait de lui-même lorsqu'il l'interprétait. Une meilleure connaissance des théories musicales de bases lui aurait permis d'écrire une musique tout aussi belle mais interprétable par d'autres que lui !
Plus court et plus parlant, le deuxième exemple : Schubert a commencé à étudier le contrepoint un an avant sa mort car il sentait qu'il en avait besoin dans sa vie de compositeur !
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