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   - Poulpette -
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Message  { par Poulpette

sacrenouille a écrit :
Poulpette a écrit :Mais après, 'faut voir à quelle heure ils balancent ça !
Tu ne peux pas programmer l'enregistrement et le regarder en différé ? C'est ce qu'on faisait avec nos bon vieux magnetoscopes avant, c'est pas sorcier :)
Non, je n'ai plus aucune VHS de dispo (et celles qui le seraient sont usées à force d'enregistrer sans cesse sur quelque chose d'autre), et le magnétoscope a tendance à battre de l'aile donc il va falloir que j'en rachète un.
Je pourrais avec le multiposte mais TF1 fait partie des chaînes non accessibles par ce biais (soi-disant à cause de la copie illégale… j'vois pas en quoi enregistrer la télé sur une clé USB diffère d'un enregistrement VHS classique, mais bon, passons).
Bref, c'est pas grave, je m'endors sur mon harmonie en attendant 23h50. :lol:



Pour rĂ©pondre Ă  ce qui a Ă©tĂ© dit plus haut : oui, HADOPI. Dans le fond, qu'est-ce qu'elle a de plus cette loi par rapport Ă  celles qui sont dĂ©jĂ  en vigueur mais qui ne sont pour ainsi dire jamais appliquĂ©e ? Elle est juste liberticide et utile pour imposer un mouchard (payant), mais par rapport Ă  ce qui existait dĂ©jĂ  avant, je vois pas ce qu'elle apporte (de juste, j'entends). 
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   - Smoy -
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Message  { par Smoy

Ce que je trouve bizarre, c'est que la chute du disque est étroitement corrélée avec l'uniformisation de la musique et la lobotomisation du public qui a commencé à la fin des années 90's. Depuis que l'on a décrété que 3'30 avec le refrain qui arrive rapidement, c'était le calibrage adapté à un public lambda, bizarement tout s'est écroulé (internet à bien sur fini de tuer la bête). Plus aucune subtilité, plus aucune rage, quedale... Je suis sur que dans les 70's, des gens étaient prêts à mettre 10x plus que le prix pour leur album de Led Zep, trouvez-moi quelqu'un d'un peu mur aujourd'hui qui ne grimacerai pas à lâcher 20€ dans du Britney Spears.

On prend les gens pour des cons, pour des consommateurs bêtes (ils doit y en avoir certes). Ca fait 3 ans que je n'ai pas acheté un album (et sans télécharger quoi que ce soit), pourquoi? parce qu'aucune chanson ne dépasse trois minutes, ça vole au ras des paquerettes, c'est standard... triste !

Si un jour on sort un album aussi abouti que dark side of the moon ou sergent pepper, je re-consommerai de la musique. Pas avant, et s'il faut que les maisons de disques se cassent la gueule pour que la musique redevienne meilleure (parce que la chute des majors ne signera pas l'arrĂŞt de mort du music business, les gens auront toujours besoin de musique) et bien c'est tant mieux. 
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Message  { par ./.

Ca fait 30 ans que 3'30" (+/-) est devenu un standard, et ce que tu dénonces l'était déjà dans les années 70 par Franck Zappa.
Simplement 50 ans après les Beatles et 60 ans après Elvis Presley et 40 ans après un tas (dont les pink floyd genesis etc...) tu ne vois déjà plus que la postérité émergente, mais rassures toi du déchet il y en a eu dès cette époque.
Ce qui est nouveau c'est plutôt la concentration de la distribution dans une poignée de mains (les majors auxquelles finalement tout remonte) et par lesquelles la demande est dessinée. Je sais dit comme ça ça fait un peu théorie du complot, mais s'il y en a un c'est uniquement d'ordre pécunier.
Dans les années 70 en France il y avait très peu d'émissions de radio diffusant les groupes que tous les ados (dont moi) écoutaient et souvent tard le soir. Il n'y avait d'ailleurs qu'une seule radio: l'ortf.
C'était très pratique car ainsi la distribution et la promotion passait par très peu de décideurs.
Aujourd'hui tout a changé, mais en fait pas tellement, puisqu'en fait le label peut faire ce qu'il veut, ce qui compte c'est qui le distribue.
Paradoxalement les sources se sont diversifiées mais pas les distributeurs. Un peu comme l'eau qu'elle soit du robinet ou en bouteille (plusieurs centaines de sources en France) L'eau que tu bois est achetée auprès de la lyonnaise de la générale ou chez nestlé.
De lĂ  dĂ©noncer une volontĂ© de rĂ©glementer la demande, je ne me permettrais pas, il faudrait ĂŞtre un peu parano pour ça z029z 
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   - LeDid -
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Message  { par LeDid

="Smoy"Je suis sur que dans les 70's, des gens Ă©taient prĂŞts Ă  mettre 10x plus que le prix pour leur album de Led Zep
.. Et les médias jouaient le jeu : Un Samedi après-midi de 1975, je me souviens que la station de radio Europe 1 avait diffusé toute la 1ère face de "Wish you were here" qui venait de sortir. Me rappelle aussi avoir regardé un concert de Zappa un soir sur la 2, vers la même époque.

Attention, suis pas en train de jouer les anciens combattants ! Mais je voudrais juste mentionner que si, comme moi, on grandissait à la campagne, alors on se constituait sa discothèque en commandant par correspondance des albums, uniquement sur la foi des critiques parues dans Best ou Rock'n'Folk.

C'est-Ă -dire que le rapport au fait de consommer de la musique, et le rapport Ă  l'industrie du disque en gĂ©nĂ©ral Ă©tait fondamentalement diffĂ©rent z050z 
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   - Ludwig van B -
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Message  { par Ludwig van B

Les majors fonctionnent sur ce principe de signer, ou "étudier", produire, promouvoir en vue de distribuer physiquement et d'un retour sur investissement. La distribution, la diffusion par le web de ces catalogues sont dans ce contexte une extension et/ou un complément de promotion de ce modèle. Mais ce modèle est basé sur le support physique, qu'elles veulent protéger à tout prix plutôt que s'adapter plus vite (qu'elle ne peut)...

Il n'est pas si évident de s'adapter, surtout quand cela nécessite beaucoup moins leur implication, et quand ce modèle plus démocratique ne réduit pas tant les coûts pour une rentabilité moindre, et qu'il ouvre grand les portes et en créé de nouvelles à toute concurrence et qu'il implique la perte du contrôle du marché et de monopoles.

Il est dans ce cas préférable de freiner tant que possible cette évolution et de tout faire pour perdre le minimum de contrôle et s'adapter en adaptant parallèlement le modèle internet/digital, en le "domptant" (ajouter des protections aux fichiers, apparition de nouveaux textes de lois, etc.).

On peut en effet regretter que ces lois et dispositions protègent les intérêts associés à un modèle obsolète, voire moins bon pour le public, les artistes, la diversité culturelle, etc. Mais comme pour les choses reprochées à la s a c e m, c'est peut-être ce qui à terme assurera un nouveau modèle économique qui permettra aux artistes de vivre. Cependant, on peut se demander si on aimerait voire d'autres artistes que... Les plus connus (pour ne citer personne) bénéficier au détriment des plus petits d'un tel système, s'il n'y aurait pas dans ce nouveau modèle d'autres moyens, eux aussi plus démocratiques, et passant également par le web, pour produire et promouvoir une plus grande diversité d'artistes et d'oeuvres, etc.

Hadopi va d'ailleurs pleinement dans ce sens. Passant le fait que des lois limités aux frontières d'un pays n'ont que peut d'efficacité dans un système sans frontière... Et de nombreuses autres aberrations et problèmes éthiques, ou techniques, très régulièrement soulevés, Hadopi va en effet protéger les oeuvres les plus lucratives et donc le modèle obsolète du disque physique, forcément au détriment des autres, et représenter un risque pour la diversité culturelle et plusieurs libertés, au bénéfice des Majors, et aussi de la s a c e m puisque s'agissant de protéger le modèle qu'elle contrôle également, en rencontrant les mêmes difficultés d'adaptation, et le même risque de disparaître avec un modèle en fin de vie...

C'est surtout le mode de distribution (en rayon on ne peut avoir un nombre illimité d'albums, la place est limité et il vaut mieux présenter un nombre réduit de disques assurant le plus de ventes, et on ne peut encore moins vendre un nombre illimité de titres en singles) et le modèle commercial qui va avec (concentrer la promo sur des hits, des artistes plus 'rentables'), ainsi que le support concurrencé par la dématérialisation et le fait que directement téléchargé depuis une connexion ou acheté en magasin pour être copié sur un ordinateur, un baladeur MP3, une clé USB lisible par un autoradio, etc., ...

Comparé à cela, le modèle digital ne présente que des intérêts, des fichiers disponibles mondialement sans problème de stocks, de place et des coûts moindres, la possibilité de mettre à disposition un nombre pour ainsi dire illimité de titres, au détail, y compris d'oeuvres qui n'intéresseront qu'un faible pourcentage de la population mondiale mais qui à cette échelle représentent une réelle demande et un marché viable. Bref, sans parler de gratuité, internet, le digital, a tout pour être un bel outil de démocratisation et pour favoriser la diversité culturelle, mais si les gros poissons d'hier ne peuvent que tout faire pour protéger leurs catalogues, le rôle risque d'être de moins en moins indispensable...

Le public n'enregistre plus sur mini-cassette stéréo le tube de l'été passant à la radio, mais les habitudes n'ont pas tant changé. Par contre les oeuvres moins courantes sont davantage copiées. Ce qui est plus préjudiciable lorsque l'oeuvre est distribuée, commercialisée, mais dans d'autres cas permet de diffuser ces oeuvres et de les faire découvrir ou redécouvrir, alors que dans tous les cas celles-ci ne généraient pas ou plus de revenus (hier le P2P, aujourd'hui YouTube, mais aussi des plates-formes commerciales comme iTunes et des entreprises comme Believe Digital apportant aussi leur lot de diversité, et sans doute d'autres choses que j'ignore, car pour ma part j'utilise iTunes et achète toujours certains disques physiques qui me tiennent à coeur, pas toujours faciles à trouver...).

Personnellement, je suis convaincu que pénaliser et interdire, bien que ce soit nécessaire dans une certaine mesure, mais pas n'importe comment, a techniquement pour effet de freiner un marché (tout en enquiquinant les honnêtes gens), et d'infantiliser le consommateur, alors qu'il serait sans doute préférable de responsabiliser le consommateur tout en lui donnant envie de consommer, donc de mettre plus de moyens dans de la communication intelligente.

De la musique jetable, médiocre et purement commerciale (il s'agit d'activité commerciale, de divertissement, mais aussi de musique), cela ne date pas d'internet. En revanche, ce type de "produits" est maintenant concurrencé par l'immense diversité des oeuvres accessibles grâce au web. Depuis le phénomène "Napster" (début des années 2000), je n'ai pas envie de chercher de belles choses rares par le P2P au risque d'avoir des problèmes (oui, on nous culpabilise), mais j'aimerai bien un équivalent en streaming pour en découvrir toujours plus et savoir quoi acheter, par exemple pour des oeuvres classiques dont je ne trouve pas l'enregistrement et l'interprétation qui me plaisent vraiment... Et au lieu de mettre des protections DRM, utiliser un système comme celui de l'iPhone pour reconnaître précisément de quel disque il s'agit et pouvoir le commander, physiquement ou virtuellement s'il n'est plus disponible. Pour moi, Hadopi empêche d'évoluer dans ce bon sens, et s'il faut qu'elle passe en force, c'est qu'elle va à l'encontre de la demande du public et qu'elle repose sur un modèle inadapté, donc non viable ou du moins qu'elle n'est sans doute pas la meilleure solution.

Qui veut Hadopi, pourquoi, ... ?

(Pas moi, qui considère cette mesure comme un abus, un bafouage et une atteinte à notre démocratie).

Le gouvernement d'un pays protège les intérêts de ce pays, et ces intérêts sont le plus souvent concrètement financiers, y compris en ce qui concerne l'industrie du disque et ce qu'elle génère. Il y a la création qui n'est pas forcément la plus lucrative à cette échelle, il y a, la diversité culturelle, et la création qui représente des enjeux et pour laquelle il "faut" agir pour préserver ces enjeux, en mettant en place un dispositif, pour protéger cette industrie. Quand "les artistes", "les oeuvres", sont mis en avant dans le contexte d'Hadopi, il s'agit d'abord des oeuvres qui seront tracées et en théorie sensées être protégées par ce dispositif. Quand on entend dire "protéger les oeuvres", "protéger les artistes", il faut bien entendre de quoi on parle, et ce que ça implique.

Ce que veut l'ensemble des créateurs, c'est un modèle efficace pour protéger leur création. En plus des innombrables problèmes liés à cette disposition, Hadopi, si elle n'est pas réellement efficace dans le sens où elle est présenté, ou comme on voudrait qu'elle soir perçue, et qui ne pourra pas l'être si elle ne protèges qu'un nombre limité d'oeuvres choisies selon des critères commerciaux, ne protégera en rien cette majorité d'artistes ni leur création.

Mais attention, on vous brûlera si vous dites trop fort que la Terre est ronde... ;)

Mais bon, s'il y a des amandes en plus à la clé, il y a peut-être une comparaison possible avec les radars sur les autoroutes. Je ne sais pas, si ça fait entrer de l'argent des "très mauvais citoyens" dans les caisses, ça allégera peut-être nos impôts ??? z173z

La musique, la crĂ©ation, permet un commerce, et tant mieux, s'il est sain. Mais considĂ©rer ce commerce comme principal intĂ©rĂŞt et chose Ă  prĂ©server au dĂ©triment de la crĂ©ation elle-mĂŞme, de la diversitĂ© culturelle et de tant de choses fondamentales... au-delĂ  de toutes les insultes que cela reprĂ©sente, est certainement la première pierre de la bĂŞtise Hadopi. Faire passer une "proposition" en force est anti-dĂ©mocratique et est une autre pierre de cette bĂŞtise. Ă€ titre personnel, je n'apprĂ©cie pas non plus que l'on fasse des affirmations au nom "des auteurs" en gĂ©nĂ©ral comme d'une voix unique quand nous sommes si nombreux Ă  rejeter les idĂ©es avancĂ©es. C'est du moins mon avis personnel, et c'est tout cela qui ne me plaĂ®t pas... 
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   - Smoy -
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Message  { par Smoy

Ludwig, tu as raison, Hadopi ne sert qu'à protéger un establishment musical. C'est bien regrettable. Mais je reste convaincu que si la musique était de meilleure qualité les gens l'achèteraient plus.

Il suffit de regarder depuis combien de temps un vrai mouvement musical intègre n'a pas secoué le marché du disque. Moi je ne vois que le grunge il y a bientôt 20 ans. Depuis, plus rien n'a secoué la masse sans que ce ne soit prévu par les majors. Touts les effets de mode suivants étaient orchestrés, que ce soit les boys band, le néo punk, le gangsta rap ou encore l'emo aujourd'hui, des passades sans saveur calibrées pour rentrer dans la tête de l'adolescent moyen qui n'a pas les moyens intellectuels de répondre et de se défendre.

Il ne faut pas oublier que le music buisiness moderne date tout au plus de 60-70 ans, ce qui Ă  l'echelle Ă©conomique est relativement jeune. Peut ĂŞtre sa chute actuelle n'est que la fin d'un cycle, le passage Ă  la maturitĂ© d'un système qui s'est tirĂ© tout seul dans les pieds. C'est d'ailleurs au bout de ces rĂ©flexions que j'ai dĂ©cidĂ© de composer pour le cinĂ©ma car j'ose espĂ©rer (utopiquement surement) qu'il existe encore des bulles de libertĂ©s crĂ©atrices pour un musicien. 
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Ludwig je ne suis pas d'accord avec ton point de vue tu t'en doutes, mais la pondération et l'exhaustivité de ton exposé forcent la politesse et une lecture attentive plutôt qu'une réaction rapide
Smoy a écrit : Il ne faut pas oublier que le music buisiness moderne date tout au plus de 60-70 ans, ce qui à l'echelle économique est relativement jeune. Peut être sa chute actuelle n'est que la fin d'un cycle, le passage à la maturité d'un système qui s'est tiré tout seul dans les pieds. C'est d'ailleurs au bout de ces réflexions que j'ai décidé de composer pour le cinéma car j'ose espérer (utopiquement surement) qu'il existe encore des bulles de libertés créatrices pour un musicien.
Le music business moderne, tu veux dire l'industrie culturelle, la distribution ou la production? si tu mets les deux dans le même paquet alors c'est pour moi un concept indigeste et vide de sens. Si je voulais schématiser je te dirais: alors autant mettre en opposition directe les fonds de pension et les conseils d'actionnaires qui jugent l'industrie sur des seuils de rentabilité peu importe que ce soit le recyclage des ordures ménagères ou l'industrie de la musique [EDIT] et les consommateurs (oups désolé).]]
Cependant pour globaliser abusivement Ă  mon tour je te rappellerai que les plus gros distributeurs de musiques le sont aussi pour les films :wink:
Parceq ue pour moi le music business moderne c'est quand gĂ©nĂ©ral electrics la compagnie de Thomas Alva Edison a commencĂ© Ă  distribuer des phonos au meilleur prix sur les catalogues Sears & Roebuck :wink: 
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Modifié en dernier par ./. le 12/03/2010 12:25:36, modifié 1 fois.
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Message  { par Smoy

./. a écrit :Ludwig je ne suis pas d'accord avec ton point de vue tu t'en doutes, mais la pondération et l'exhaustivité de ton exposé forcent la politesse et une lecture attentive plutôt qu'une réaction rapide
Smoy a écrit : Il ne faut pas oublier que le music buisiness moderne date tout au plus de 60-70 ans, ce qui à l'echelle économique est relativement jeune. Peut être sa chute actuelle n'est que la fin d'un cycle, le passage à la maturité d'un système qui s'est tiré tout seul dans les pieds. C'est d'ailleurs au bout de ces réflexions que j'ai décidé de composer pour le cinéma car j'ose espérer (utopiquement surement) qu'il existe encore des bulles de libertés créatrices pour un musicien.
Le music business moderne, tu veux dire l'industrie culturelle, la distribution ou la production? si tu mets les deux dans le même paquet alors c'est pour moi un concept indigeste et vide de sens. Si je voulais schématiser je te dirais: alors autant mettre en opposition directe les fonds de pension et les conseils d'actionnaires qui jugent l'industrie sur des seuils de rentabilité peu importe que ce soit le recyclage des ordures ménagères ou l'industrie de la musique.
Cependant pour globaliser abusivement Ă  mon tour je te rappellerai que les plus gros distributeurs de musiques le sont aussi pour les films :wink:
Parceq ue pour moi le music business moderne c'est quand général electrics la compagnie de Thomas Alva Edison a commencé à distribuer des phonos au meilleur prix sur les catalogues Sears & Roebuck :wink:
Mais je suis un grand pamphlĂ©taire utopiste :) 
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Message  { par Tauphe

et c'est la DCRI qui va être contente quant la France deviendra le patrie de la cryptologie à grande échelle. Ca ne devrait plus tarder au train où vont les choses. Et franchement, c'est pas plus mal comme ça. Les pro, ceux qui en ont besoin professionellement de la crypto, la DST et la DGSE n'ont jamais pu les intercepter, faute de moyens techniques suffisant. Déjà c'est dur pour le GCHQ et la NSA, alors pour une agence européenne, je vous dit pas.... Je me souviens d'une réunion assez select ou un général de la piscine m'expliquait devant ses juristes éffarés comment on faisant du cassage de code en France. En gros ça consiste à mettre la pression maximal sur l'entoutarge de la cible, controle fiscale, harcellement administratif, renvoi des kids de l'école, des méthodes bien pro, bien techniques.... A l'époque le systeme qu'ils essayait de vendre aux pays amis était celui du tiers de confiance. en gros tu peux crypter tant que tu veux, du moment que tu donnes la clé de crytpage à un "tiers de confiance" qui la donne aux grandes oreilles sur demande. C'est apres lui avoir demandé ce que qui pouvait motiver un terroriste à déposer la clé de cryptage à un tiers de confiance qu'il m'a expliqué gogenard comment ils s'y prenaient chez Dewatre et compagnie.

Oh et salut les gars, c'est fini le cafĂ©, au boulot. 
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