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   - Vinnie Johnson -
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    TraitĂ© gĂ©nĂ©ral d'instrumentation (1863) de François-Auguste Gevaert

Message  { par Vinnie Johnson

Bonjour,

j'ouvre encore un sujet à la théorie. Aujourd'hui je m'intéresse à François-Auguste Gevaert. Il y a des pédagogues bons, d'autres moins bons.

Le problème est qu'il a écrit deux traités d'orchestration, or le second me semble moins bon. Ce qui devrait naturellement être le contraire.

En pleine période de Wagnérisme je me sui même demandé si il fallait lire entre les lignes du cours méthodique pour le comprendre.

Je vous met tout de suite les liens :

https://archive.org/details/traitgnraldinst00gevagoog
Cours méthodique d'orchestration

Dans le deuxième il n'aborde tout simplement pas les cuivres, sans compter l'écriture vieillotte rappelant un Berlioz de bas étage.

Si on utilise les instruments modernes on a le droit Ă  un orchestre proche de l'apprenti sorcier de Dukas pour le premier. Pour le second rien, on passe d'un "petit orchestre de symphonie", invention de Gevaert, Ă  l'orchestre de la tĂ©tralogie ! Pour rattraper tout ça Gevaert fournit tout de mĂ©mĂ© un chapitre avec "l'instrumentation avant Haydn". :( 
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Modifié en dernier par Vinnie Johnson le 02/06/2016 13:10:43, modifié 1 fois.
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   - Vinnie Johnson -
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    Re: TraitĂ©s d'orchestration de Gevaert

Message  { par Vinnie Johnson

Je viens de remettre le lien il passait mal.

Alors que pensez-vous de tout cela ?

S'agit-il d'un livre avec un cĂ´tĂ© mystique ? 
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   - Vinnie Johnson -
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    Re: TraitĂ©s d'orchestration de Gevaert

Message  { par Vinnie Johnson

2ème possibilité, un problème de pédagogie. Le livre s'adressant aux jeunes compositeurs, Gevaert s'est imaginé que les cuivres n'avait pas à être étudié.

Le rĂ©sultat me laisse assez perplexe... 
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   - smorizet -
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    Re: TraitĂ©s d'orchestration de Gevaert

Message  { par smorizet

Je n'ai jamais entendu parler de François-Auguste Gevaert, et pour moi, l'orchestration n'existait pas encore en 1863 :P
J'y jette un oeil dès que j'ai un peu de temps. 
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   - Vinnie Johnson -
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    Re: TraitĂ©s d'orchestration de Gevaert

Message  { par Vinnie Johnson

Ce qui est intéressant, c'est de lire à côté le chapitre du cours de composition musicale de Vincent d'Indy sur l'instrumentation, car certains sont desuets. Mais ça fonctionne. D'indy donne pile poil les instruments actuels manquant à cet orchestre : La trompette en ut, le cor en fa, etc.. :)

En y rĂ©flĂ©chissant bien, quand Gevaert a Ă©crit ce livre Meyerbeer Ă©tait Ă  la capitale. Et quand il est parti Ă  Bruxelles, il s'est retrouvĂ© seul. C'est sans doute cela. :o 
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   - Vinnie Johnson -
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    Re: TraitĂ©s d'orchestration de Gevaert

Message  { par Vinnie Johnson

Le livre est assez bon, mais il manque aussi des paragraphes sur les doublures. Heureusement l'introduction du cours de composition musicale sur l'orchestre de Vincent D'Indy contient Ă©galement des indications de doublures.

J'ai cherché des exemples musicaux afin de compléter le texte de D'Indy.

Combinaisons de timbres Ă  l'unisson

Flûte et Hautbois à l'Unisson : le timbre du Hautbois étant plus fort absorbe totalement celui de la Flûte, par lequel il est légèrement adouci.

- N° 52 Sniégourotchka

Flûte et Clarinette à l'Unisson : la fusion des deux timbres se fait bien, mais elle est dépourvue de caractère particulier.

- N° 53 Légende de Kitéj

Flûte et Cor à l'Unisson : sans aucune utilité.

Flûte et Basson à l'Unisson : sans aucune utilité.

Flûte et Trompette à l'Unisson : dans le registre grave de la Flûte, l'analogie de son timbre avec celui de la Trompette est telle que la substitution de l'une à l'autre ne se remarque pas, si la nuance est douce. L'emploi de la Flûte comme decrescendo de la Trompette est donc très pratique.

- Page 195 Ch. Koechlin La méditation de Purun Baghât
- Page 195 G. Fauré Suite Symphonique pour Pelléas

Flûte et Cordes à l'Unisson : le timbre des Cordes s'entend seul ; mais il perd de sa sécheresse et devient, en quelque sorte, plus « gras » (dans les nuances douces seulement, car dans la force la Flûte est sans effet).

- Ex 102

Hautbois et Clarinette à l'Unisson : ces deux timbres se complètent avantageusement : leur ensemble, très intense dans le registre aigu, sonne presque aussi fort que celui des Trompettes ; il en diffère notablement dans le grave, tout en demeurant très intense également.

- N° 54 Sniégourotchka

Hautbois et Basson à l'Unisson : les notes graves du Hautbois assombrissent un peu les notes aiguës du Basson, mais la combinaison n'offre guère de ressources utilisables.

- Page 180 Ch. Koechlin La Cité nouvelle
- Page 180 E. Chabrier Bourrée Fantasque
- Page 180 Mozart Symphonie en ut majeur

Hautbois et Cor à l'Unisson : chacun de ces deux timbres étant très caractéristique, leur unisson nuit presque toujours à l'un ou à l'autre, et manque totalement d'homogénéité ; l'effet est rarement avantageux.

Hautbois et Trompette à l'Unisson : le timbre du Hautbois rend celui de la Trompette plus « nourri » ; l'ensemble est satisfaisant.

- Page 194 Ch. Koechlin Le Buisson ardent

Hautbois et Cordes à l'Unisson : le timbre du Hautbois souligne avantageusement la. ligne mélodique des Cordes et lui donne du « mordant » : cet unisson est un excellent moyen de renforcement du dessin mélodique.

- N° 81 Sadko

Cor Anglais et Flûte à l'Unisson : sans aucune utilité.

Cor Anglais et Hautbois à l'Unisson : les timbres de ces deux instruments ne se fondent absolument pas ; leur ensemble est tout à fait défectueux : il manque d'homogénéité et nuit à l'expression de la mélodie.

Cor Anglais et Clarinette à l'Unisson : cette combinaison est excellente : les deux timbres se compensent et se complètent très bien, surtout au grave.

- Page 176 H. Berlioz Roméo et Juliette

Cor Anglais et Basson Ă  l'Unisson : le timbre du Cor Anglais devient vulgaire, sans aucun profit pour celui du Basson : l'ensemble est mauvais.

Cor Anglais et Cor à l'Unisson : l'effet est généralement bon.

Cor Anglais et Cordes à l'Unisson : sauf avec l'Alto qui, dans le registre grave principalement, se fond très bien, le Cor Anglais ne se mêle pas au timbre des Cordes comme le Hautbois : il reste toujours « en dehors » ; cet unisson est donc généralement défectueux.

- N° 82
- N° 83

Clarinette et Basson à l'Unisson : les timbres de ces deux Instruments se complètent fort bien mutuellement, sans doute en raison de la compensation qui s'établit entre les vibrations des anches simples (Clarinettes) et celle des anches doubles (Bassons).

- Page 177 Rimsky-Korsakoff Shéhérazade
- Page 178 H. Berlioz L'enfance du Christ
- Page 178 R. Wagner La Walkyrie

Clarinette et Cor à l'Unisson : dans le registre grave, c'est la Clarinette qui domine et l'ensemble est assez bon ; mais à l'aigu, l'effet est défectueux.

- Page 186 Beethoven Symphonie Pastorale
- Page 186 E. Chabrier Bourrée Fantasque
- Page 187 CĂ©sar Franck Symphonie
- Page 187 G. Fauré Suite Symphonique pour Pelléas et Mélisande

Clarinette et Trompette à l'Unisson : sans aucune utilité.

Clarinette et Cordes à l'Unisson : cette combinaison sert aussi à souligner la ligne mélodique des Instruments à Cordes ; mais le renforcement est moindre que par le Hautbois, parce que le timbre de la Clarinette se fond plus complètement avec celui des Cordes ; c'est surtout avec l'Alto que cette combinaison est excellente.

- N° 80 La Nuit de Mai
- Ex 103

Clarinette Basse et Cor Anglais à l'Unisson : il en résulte une intensité formidable, qui peut dominer tout l'Orchestre ; il convient donc de n'user de cet unisson qu'à bon escient.

Clarinette Basse et Basson à l'Unisson : l'ensemble est satisfaisant et atténue notablement la vulgarité naturelle du. timbre du Basson.

Clarinette Basse et Cor à l'Unisson : cet ensemble est avantageux s'il est pratiqué avec la collectivité des Cors : avec un Cor solo il est beaucoup moins bon.

Clarinette Basse et Trombone Ă  l'Unisson : le timbre du Trombone est assombri par celui de la Clarinette Basse ; l'effet n'est pas mauvais.

Clarinette Basse et Cordes à l'Unisson : l'effet est très intense.

Basson et Cor à l'Unisson : cet unisson s'emploie de préférence avec la collectivité des Cors ; à l'aigu, il donne un timbre très intense, qui perd son caractère dans le registre faible des Instruments.

- Page 191 Ch. Koechlin La Cité nouvelle
- Page 191 Ch. Koechlin Vers la plage lointaine
- Page 191 G. Fauré Suite symphonique pour Pelléas et Mélisande
- Page 191 Rimsky-Korsakoff Mlada
- Page 191 Massenet Werther

Basson et Cordes à l'Unisson : effet classique s'il en fut, d'un usage extrêmement fréquent, et toujours excellent.

- Ex 146

Cor et Trompette à l'Unisson : l'éclat de la Trompette est notablement atténué par le timbre du Cor, au lieu d'être renforcé : la ligne mélodique se perçoit donc mieux quand la Trompette est seule.

- Page 143 Moussorgsky Tableaux d'une Exposition

Cor et Trombone à l'Unisson : sans aucune utilité.

Cor et Cordes à l'Unisson : ici encore, c'est la collectivité des Cors qui se fond bien avec le timbre des instruments à Cordes, et leur confère une sonorité très particulière ; le Cor solo, au contraire, ne se mêle pas bien avec les Cordes et nuit à leur homogénéité.

Trompette et Trombone à l'Unisson : cet unisson est très pratique pour renforcer les notes faibles du Trombone, à mesure qu'il s'élève ; la compensation qui en résulte est généralement excellente et très homogène.

Combinaisons de timbres Ă  l'octave

Flûte à l'Octave aiguë du Hautbois : le timbre du Hautbois absorbe celui de la Flûte, ce qui diminue sa sécheresse et le rend plus « gras ».

- N° 56 Capriccio Espagnol

Flûte à l'Octave aiguë de la Clarinette : disposition très normale et très homogène, où les timbres se mélangent avantageusement.

- N° 58 Shéhérazade

Flûte à l'Octave aiguë du Basson : disposition assez homogène également et très classique.

- Page 179 H. Berlioz Roméo et Juliette
- Page 179 Brahms 1ère Symphonie

Flûte à l'Octave aiguë du Cor : le timbre du Cor absorbe totalement celui de la Flûte qui semble le continuer à l'aigu, avec un peu plus de légèreté et moins de dureté que le Cor lui-même.

- Page 190 C. Saint-Saëns Danse macabre

Flûte à l'Octave aiguë de la Trompette : sans aucune utilité.

Flûte à l'Octave aiguë des Cordes : excellente disposition pour souligner la ligne mélodique sans l'alourdir ; son emploi est des plus fréquents.

Hautbois à l'Octave aiguë de la Clarinette : sauf dans le registre grave où le timbre fort de la Clarinette domine nettement, cette disposition n'est pas très satisfaisante : les timbres se contrarient mutuellement.

- Page 176 C. Saint-Saëns Antigone
- Page 176 H. Berlioz Roméo et Juliette

Hautbois à l'Octave aiguë du Basson : cette disposition est excellente, mais il faut prendre garde que le timbre du Hautbois, dans son registre grave, domine celui du Basson dans son registre aigu, et ne le continue pas d'une manière homogène.

- Page 180 Beethoven Symphonie HĂ©roĂŻque
- Page 181 Mendelssohn Symphonie-Cantate
- Page 181 G. Bizet Carmen

Hautbois à l'Octave aiguë du Cor : ces deux timbres n'ayant aucune affinité entre eux s'entendent séparément, sans se combiner : chacun d'eux attire l'attention aux dépens de l'autre ; la mélodie ainsi disposée devient très perçante mais le résultat est rarement avantageux.

Hautbois à l'Octave aiguë de la Trompette : sans aucune utilité.

Hautbois à l'Octave aiguë des Cordes : le timbre du Hautbois se marie complètement avec celui des Cordes et se confond avec lui ; la mélodie ainsi disposée est mise en valeur et nettement soulignée.

Clarinette à l'Octave aiguë du Basson : excellente combinaison, très classique, qui détache nettement la mélodie en octaves.

- N° 59 Boïarine Véra Chéloga

Clarinette à l'Octave aiguë du Cor : aucune affinité entre ces deux timbres, dont la juxtaposition est généralement défectueuse.

- Page 187 Massenet Wether

Clarinette à l'Octave des Cordes : cette disposition est rarement bonne quand la Clarinette est à l'Octave aiguë ; à l'Octave grave, au contraire, la Clarinette assombrit un peu le timbre des Cordes et produit un excellent effet.

Basson à l'Octave du Cor : on n'emploie guère cette disposition qu'avec le Basson à l'Octave grave : elle est des plus classiques et donne à la mélodie un certain « piquant ».

- Page 192 Beethoven Symphonie Pastorale
- Page 192 E. Chabrier Espana

RĂ´le des unissons et des octaves au sein du Quatuor des Instruments Ă  Archet

Premiers et Seconds Violons à l'Unisson : on a constaté que cet unisson a pour effet d'atténuer la personnalité des Premiers Violons, au point de les rendre presque inexpressifs dans les nuances douces : dans nos orchestres contemporains, on a peine à concevoir que cet effet puisse être attribué à une infériorité de technique de la part des Seconds Violons, sensiblement égaux aux Premiers pour la plupart ; la cause de ce phénomène reste mal connue. La même disposition dans les nuances fortes, au contraire, semble plutôt accroître l'intensité de l'expression.

- Ex 37
- Ex 44

Premiers Violons à l'Octave aiguë des Seconds : le résultat est à peu de chose près le même qu'avec tous les Violons à l'unisson, surtout dans les nuances fortes. Aujourd'hui, beaucoup de compositeurs préfèrent disposer les Violons divisés jouant à l'octave l'un de l'autre au même pupitre, aussi bien du côté des Premiers que de celui des Seconds : il ne semble pas que l'effet soit différent ; on ne voit donc pas de bonne raison pour ne pas s'en tenir à l'ancien usage, qui a pour lui la simplicité.

- Ex 107
- Ex 118

Altos à l'Unisson des Violons (Premiers ou Seconds) : quand les Altos sont écrits dans le haut de leur première corde, la sonorité est très intense. La doublure des Violons par les Altos à l'Octave aiguë n'a pas beaucoup de raison d'être ; quand, au contraire, les Altos sont à l'Octave grave, il en résulte une « teinte douce » qui assombrit légèrement la sonorité des Violons.

- N° 14 Sadko
- Ex 104

Altos à l'Octave aiguë des Violoncelles : cette combinaison donne un timbre éminemment expressif, très perçant et très dramatique, surtout dans les nuances fortes.

Altos et Violoncelles Ă  l'Unisson : cette disposition adoucit le timbre des Violoncelles.

- N° 15 Sniégourotchka
- N° 16 Le Coq d'Or

Violons et Violoncelles à l'Unisson : en général, la sonorité des Violons est totalement absorbée par celle des Violoncelles, à moins que les Violons ne fassent entendre un vibrato énergique sur leur quatrième corde, ou que les Violoncelles ne montent à leur registre suraigu (au-dessus du si b de la clé de sol) ; en ce dernier cas, ce sont les Violons qui prennent la sonorité principale : d'où il suit qu'une mélodie qui part du registre moyen des Violons jouant à l'unisson des Violoncelles, va en s'affaiblissant, à mesure qu'elle monte vers l'aigu, le timbre des Violoncelles diminuant d'intensité, sans être compensé par celui des Violons.

- N° 17 Sniégourotchka
- N° 18 La Nuit de Mai

Violons à l'Octave aiguë des Violoncelles : la sonorité de cette disposition reste très intense et très nourrie, tant que l'on ne fait pas monter les Violoncelles trop à l'aigu.

- N° 29 Antar
- N° 30 Shéhérazade

Violoncelles et Contrebasses à l'Unisson : la sonorité, un peu grosse, est très intense au grave. Vers l'aigu, au contraire, on obtient une sonorité très mordante,comme « inquiète » ; si l'on fait monter la mélodie jusqu'au registre de la deuxième corde du Violoncelle, le timbre devient tout à fait caractéristique et très incisif.

- Ex 98

Violoncelles à l'Octave aiguë des Contrebasses : c'est l'écriture normale des deux instruments ; la sonorité en est excellente.

- Ex 96

Exemples musicaux tirés de :

- François-Auguste Gevaert, « Traité général d'instrumentation »
- Charles Koechlin, « Traité de l'orchestration » volume 2
- NikolaĂŻ Rimski-Korsakov, « Principes d'orchestration » volume 2 
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